ATELIER FRESQUE AU LYCEE
Les 16 et 17 mai 2024 La Colette a fait sa fresque. Monsieur William Bruet, artiste plasticien et entrepreneur local, avait pu proposer pour le lycée la réalisation d’une fresque collective. Ce projet correspondait aux attentes de l’établissement. Si les professionnels de l’établissement avaient déjà pu engager des travaux de peinture l’année dernière afin de rafraîchir les salles de classe, il convenait désormais de mobiliser les élèves dans l’embellissement de la cour de leur école. La fresque devait évoquer les formations CAP dispensées à La Colette : le CAP PSR, production et service en restaurations, et le CAP AEPE, accompagnant éducatif petite enfance. Ainsi, le dessin de la fresque est aussi celui d’une mère avec ses deux enfants installés à une table dressée pour un repas.
Des élèves des deux formations ont pu collaborer avec Monsieur Bruet. Marina a peint les plantes situées à gauche, elle a même choisi leurs différentes nuances de vert ; Florina, Margot et Mathilde ont réalisé chacune une des trois fleurs du centre ; Éloi, Marie et Annaëlle ont peint le bleu de la mer…
Les élèves ont pu échanger avec un professionnel de l’art et s’intégrer dans un processus collectif. Monsieur Bruet considère que « les fresques s’appuient sur des ateliers de recherche, des temps de rencontres et d’échanges, et prônent l’écoute pour développer la capacité de faire œuvre ensemble et pour tous », le lycée a pu s’en rendre compte. Si La Colette a fait sa fresque, il est fort probable qu’il ne s’agisse que de la première.
William BRUET
William Bruet est un artiste pluridisciplinaire né en 1985, il vit et travaille à Toulon.
A travers ses dessins et détournements photographiques, sa mythologie personnelle nous distille un univers sombre, chargé de signes et de symboles.
Il invente des situations singulières dans la mise en espace de son dessin.
Ses personnages étranges mi-noir, mi-blanc, mi-homme, mi-dieu nous proposent un récit à construire.
Il s’agit d’une expérience visuelle, celle du visible et de l’invisible, il s’agit de voir les choses derrière les choses.
L’implication du corps est essentielle dans son travail et devient le support premier de ses créations.
A grand renfort de noir et blanc et de géométrie, il joue avec l’anatomie humaine et crée des décalages spectaculaires.
William Bruet renoue consciemment avec ce qui fut chez Antonin Artaud à l’origine de toute une part de ce qu’on appelle aujourd’hui la performance : la volonté d’inscrire l’art dans une fonction sacrée, sortie du concept classique de la représentation.